• Mercredi 03 juin.

    "Me voici à Burgos à 16h après une journée bien chaude et toujours sur un chemin poussiéreux qui serpente dans la plaine à n'en plus finir. Ce matin, douleur à la cheville suite à un choc hier. La douleur s'est réveillée en marchant et les ligaments sont un peu enflammés. En cours de chemin, j'ai échangé avec des maçons qui rénovent une église et l'un deux m'a proposé de me conduire à Burgos après son travail. Il rentrait chez lui....proposition que j'ai acceptée.
    A mon arrivée j'achète du Voltaren pour endiguer l'inflammation. Je loge à l' auberge municipale: la douche et un moment de repos sont les bienvenus. Je fais un tour dans cette superbe ville et je mange un tapas.
    A cours de liquide,  j'ai voulu retirer de l'argent mais je me suis trompé de code...plus de retrait possible. Valérie va à la banque demain pour voir comment faire pour réactiver le code...!!!
    Comme les pèlerins sont sympas,  je suis dépanné par Thibaut, merci ! 

    Ici: découvrez Burgos !

    (Photo internet)

    L'entraide en chemin !

     

     


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  • Journée du mardi 02 juin: Azofra-Belorado.

    C'est encore loin Santiago ?

    Les tribulations du pèlerin !

     

    "Il est 5h quand je mets le nez dehors..Nuit sombre, le ciel est bas mais il fait bon. Hier avec un nouveau compagnon nous avons décidé de partir tôt. La frontale vissée sur le tête nous cherchons les indices pour ne pas se perdre. Les premiers kilomètres ne posent pas de problème jusqu'au moment où les repères jaunes disparaissent. Carte en mains nous décidons de rejoindre la N120. Mais voilà ! Michelin n'a pas actualisé sa carte. En effet, c'est une voie rapide style autoroute que nous empreintons. Les 5 premiers km se passent bien, pas de circulation...jusqu au moment où apparaissent  au loin des lumières bleues...

    La Guardia Civil s'arrête et nous demande ce que nous faisons sur cette route. Les policiers nous demandent de la quitter à la prochaine sortie et nous signalent que nous devrions écoper d'une amende de 200 euros chacun. Peu de temps après nous passons pas dessous le grillage pour suivre sans crainte notre chemin. Une heure plus loin nous avons récupéré le camino: ouf !! Nous constatons que cet écart nous a fait gagner 2 km...

    Les tribulations du pèlerin !

    Les tribulations du pèlerin !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Chemin à l'infini... mais  toujours suivre la flèche, quand on la trouve !


    Nous arrivons à Santo Domingo de la Calzada à 8h30 pour notre café- croissant qui sont mérités. Cette ville est connue pour la légende du "pendu dépendu" (Ici: voir l'histoire sur le web) et St Dominique des pèlerins.

    Entrée à Santo Domingo

    Les tribulations du pèlerin !

     

    Le chemin se poursuit à travers les plaines céréalières: monotone au possible ! Heureusement que des coquelicots viennent égayer le paysage d'un rouge flamboyant !

    Les tribulations du pèlerin !

     

    Nous continuons à parcourir le camino qui borde l'autoroute sur plusieurs kilomètres. Les camionneurs nous klaxonnent en nous croisant.
    Enfin, à 13h nous voici à Belorado où nous trouvons facilement le gîte communal. Ce soir nous y prendrons notre repas."

    Ici ⇒ l'auberge de ce soir.

    Les cigognes à Belorado

    Les tribulations du pèlerin !

    Les tribulations du pèlerin !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les tribulations du pèlerin !

     

        Les tribulations du pèlerin !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les tribulations du pèlerin !

     

     


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  • Lundi 01 juin: Navarrete-Azofra 

    "Enfin une nuit !

    Est-ce le moment passé dans l'Eglise fraîche et au calme ou la fatigue qui m' a fait sombrer dans un sommeil réparateur ?
    Départ à 7h et je marche au milieu des vignobles de la région de Rioja. Petite halte à Ventosa pour un café puis direction Nájera ville au milieu des terres rouges. Achat de victuailles pour mes repas. J'arrive à Azofra à 11h30 et pose mon sac à l'Albergue communale.

    Puis rituel: douche lessive et...petite bière avant de déjeuner. Après midi sieste car le temps est couvert avec vent et pluie pour faire peur aux pèlerins ! Ce soir: au lit de bonne heure pour un lever aux aurores."

    Ici: découvrez le gite municipal !

    Ici: le trajet de ce lundi 01 juin

    A Azofra, je ralentis le pas !

    Mon auberge du jour !

     

    A Azofra, je ralentis le pas !

     

    Santé à vous tous !

     


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    Eglise de Navarrete

     

    Eglise de Navarrete

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ici: découvrez Navarrete ↵

     


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  • Dimanche 31 mai: de Los Arcos à Navarrete.

    "Après une nuit bruyante, c'était la Ferria à Los Arcos..., chaude ambiance: 4 vachettes qui courraient dans les rues poursuivies par des aficionados bien alcoolisés ⇒ conclusion fiesta = synonyme de "beuverie " = triste !!
    Bref, départ à 6h30 et il commence à faire chaud. Le chemin serpente au milieu d'une immense plaine céréalière: c'est monotone au possible et le moral pas au beau ce matin ce qui n'arrange rien.

    Le blues du pèlerin...

     

    En musique...cela pourrait être cela !  

    Cliquez ici ⇑

     

    Le blues du pèlerin...

    Au loin le village de Sansol

    J'ai envie de jeter mon sac, de faire du stop pour rentrer. Le soleil cogne et l'absence d'ombre plombe et me fait avancer comme un robot. Le premier bar de Viana est pris d'assaut: pas de bière mais un sirop de citron et des glaçons !

    J'achète ce qu'il faut pour mon sandwich. Et je prends la direction de Logrono. A l'approche de cette grosse ville et d'immenses zones industrielles...je me dis que je ne séjournerai pas là. Je traverse cette immense ville très étendue et me dirige vers Navarrete. C'est l'entrée dans les vignobles de la Roja. J'arrive au refuge municipal à 16h30. Rituel de la douche, du lavage du linge et du prendre soin de mes pieds !
    J'ai passé une journée particulière à ruminer, à m'interroger sur le sens de ma démarche, de mes motivations. Et les kilomètres filent sans que je ne m'en aperçoive...
    Je suis vidé ce soir, non pas de fatigue physique mais de l'intérieur. J'espère faire une bonne nuit.
    Demain est un autre jour."

    Le blues du pèlerin...

    Le blues du pèlerin...


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