• Matériel et tests....sur le chemin!

    Matériel est test....sur le chemin!

    Le chemin est long jusqu’à St Jacques de Compostelle : une bonne préparation physique et du matériel adapté sont nécessaires pour affronter le temps, les différents reliefs et surmonter la fatigue.

    Je m’étais préparé à cette épreuve pendant l’hiver. Des sorties en raquettes et ski de randonnée 2 à 3 fois par semaine m’ont réellement mis en condition pour affronter les 1500 kms du chemin vers Santiago. Aucune douleur musculaire (j’ai pris 3 x par jour des granules d’Arnica 9ch …merci papa !) mais par contre des problèmes aux pieds et tendons de la cheville. Le poids du sac et son réglage ont aussi été des éléments sur lesquels je n’avais pas été assez attentif.

    J‘avais fait le choix d’une paire de chaussures (Salomon quest4) pour affronter les différents reliefs du parcours. Chaussures que j’avais étrennées lors de plusieurs sorties en montagne.

    Mais voilà ! J’ai négligé deux choses : la première c’est que les pieds gonflent à la marche sur plusieurs jours et prennent facilement une pointure de plus et la deuxième c’est d’avoir changé les semelles intérieures pour une autre paire en gel légèrement plus épaisse. Ces facteurs ont été fatals pour mes pieds provoquant des échauffements et frottements et apparition d ‘ampoules. Dès la première semaine j’ai été contraint de faire un achat de sandales de marche (100euros) pointure 45 (je fais normalement du 431/3) afin de limiter la « casse » et de soigner mes pieds. J’ai marché plusieurs jours en sandales ce qui a été tout à fait bénéfique et m’a certainement permis de ne pas mettre « pieds à terre » après 6 jours de chemin.

    A Cahors au bout de 15 jours de randonnée je me suis acheté une autre paire de chaussure de marche « Merrell » basses en 44. (135euros !). Je pense que si j’avais trouvé une paire de Lowa je l’aurais achetée. La paire de « Merrell » me permettra d’atteindre Santiago mais le fait d’avoir une tige basse m’a causé quelques petits soucis au niveau des chevilles et des tendons d’Achille. Par deux fois je me suis tordu la cheville droite ce qui a entrainé une inflammation des tendons côté malléole interne. J’ai du me soigner avec des anti-inflammatoires et gel d’arnica. Les inflammations des tendons sont soulagées avec du gel d’arnica et de l’huile essentielle « Gaultherie » (très efficaces pour ce type de douleurs).

    J’ai aussi acheté une chevillère pour maintenir la cheville. Ce traitement a été efficace sans pour autant me guérir complètement. Plusieurs jours de repos voire une bonne semaine auraient été nécessaire je pense pour résorber l’inflammation. Les soins réguliers que j’ai apportés à mon pied m’ont permis de tenir sans trop de gêne et de profiter de chaque journée de marche.

     Pour le sac à dos (Osprey 48l) j’avais fait pas mal de recherches sur internet pour évaluer son contenu et prendre l’avis des blogueurs. Je m’étais fixé un poids maxi de 12 kg eau comprise. J’avais envisagé le camping avec un système d’abri type « Tarp » ce qui me permettait de ne pas porter de tente.

    Dès 6 jours de marche, j’ai envoyé par la poste un colis avec veste de pluie, pantalon, sur-pantalon et sous vêtements. En effet un premier bilan après une semaine m’a fait constater que je n’ai pas utilisé ce matériel. Je me suis ainsi délesté de 1kg400. Le poids de mon sac est descendu à 10 kg. J’ai gardé pour la pluie ma cape (que je n’utiliserai qu’une seule fois sur les 1500kms) et un parapluie (très efficace pluie/soleil) acheté en cours de route. Il faut garder son sac de couchage (utilisé 11 x) nécessaire dans certains gites ou il n’y a pas de couverture mais aussi le « sac à viande » que j’ai toujours utilisé. Ma veste Millet « wind-stopper » était nécessaire principalement le matin ainsi qu’un léger lainage certaines fois en journée. Je suis resté en short une bonne partie de mon parcours (3 premiers jours en pantalon et traversée de l’Aubrac). Chaque jour je lavais mes sous vêtements. Il n’était donc pas nécessaire d’emporter 4 t-shirts 4 paires de chaussettes et 4 slips (j’ai envoyé 1 de chaque à la maison par la poste).

    J’avais fait les réglages de mon sac mais malgré des ajustements en fonction du relief et de la répartition de la charge j’aurai continuellement une douleur à l’épaule droite alors que rien à la gauche. Peut être un problème d’ossature ou le coussinet de la bretelle qui n’était pas assez large. Au bout de 45 jours une formation osseuse est apparue sur l’extrémité externe de l’épaule. Mais bon ! Au cours de la journée cette douleur disparaît. Certainement par habitude on n’oubli le mal ou les endomorphines font leur travail !

    Toujours est il que la capacité du sac (48l) est largement suffisante. J’aurais pu me délester de bricoles comme le GPS (-150g), des sous vêtements (garder 2 tshirts/3 et 2 slips/3) (-100g) , baladeurs (-100g) matelas gonflable (-250g) médicaments (-80g). Je pense que le sac ne doit pas dépasser les 8 kg (sans l’eau). En ce qui concerne l’eau ma gourde de 600 ml avec pipette était presque suffisante avec les points d’eau rencontrés sur le chemin (il fallait bien entendu ne pas oublier de la remplir même si celle-ci était à moitié vide). Je n’ai utilisé que rarement ma réserve d’eau de 75cl que j’avais dans le sac. Je buvais en moyenne 2l d’eau par jour…(je ne compte pas les bières et kawa et autres boissons prises en route). L’hydratation m’a permis d’éviter les crampes et problèmes articulaires.


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