• La suite de mon aventure est éditée en un petit livret..qu'on se le dise!


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  • « le Camino francés »

    Episode 1/2 : de Roncevaux à Burgos.

    Sous l’abri de la chapelle du col de Roncevaux, édifiée sur l’ancien hôpital,  j’ai repris des forces. C’est avec une pensée pour les batailles qui se sont déroulées là et pour la chanson de Roland que je descends sur le hameau de Roncevaux.

    Régions, histoire et découvertes...épisode 3/4.Me voici en vue de la collégiale royale, du monastère qui est transformé en gîte d’étape de 300 lits ! Après une visite de l’église je descends trouver pour la nuit un hébergement à Espinal fuyant les immenses dortoirs du refuge.

     

    En traversant prairies, sous-bois et zones industrielles , j’approche de Pamplona. Le franchissement du pont médiéval sur l’Ulzana annonce déjà la couleur sur les richesses culturelles de cette capitale Navarraise.

    Régions, histoire et découvertes...épisode 3/4.

    La cathédrale possède un intérieur gothique des plus majestueux et étincelant de dorures !. Le café Iruña sur plazza del Castillo était le préféré d’Hemingway et la décoration du bar vaut le coup d’œil. Je ne peux m’empêcher de m’asseoir à la terrasse et de boire une bonne « cerveza ». En soirée les rue s’animent et l’éclairage met en valeur le magnifique hôtel de ville d’ou est tirée chaque 6 juillet la fusée qui annonce le début des fêtes de San Fermin.

    Pamplona se réveille et moi je suis déjà au milieu des plaines de Navarre qui s’étendent à perte de vue…

    L’ascension de l’Alto dél Perdón est agréable et on devine au loin sur les crêtes une multitude d’éoliennes. Régions, histoire et découvertes...épisode 3/4.Dans le vent un groupe de pèlerins forgé dans la ferraille m’accueille au sommet du col. La vue est surprenante sur les immenses champs céréaliers qui m’attentent 500m plus bas.

     

     

    A l’approche de Puente la Reina le paysage change avec les plantations d’amandiers, d’oliviers et de pieds de vigne. Mais au bout de quelques kilomètres la plaine reprend possession du paysage.

    L’apparition du village de Cirauqui est magique. Au bout du chemin, loin, entouré de vignes, d’arbres, de champs de céréales, le village est planté au sommet d’une colline. Un paysage de carte postale s’offre à moi.

    Régions, histoire et découvertes...épisode 3/4.

    C’est magnifique sous ce ciel bleu parsemé de nuages !

    A Los Arcos je visite sa magnifique église baroque. Il n’y a que des dorures dans toute l’église un truc pas croyable ….je n’ai jamais vu cela. C’était le féria en soirée et j’ai profité de cette chaude ambiance espagnole.

    Il y a des villes qui ne m’ont pas attiré. C’est le cas de la ville de Logroño et ses zones industrielles qui m’ont demandé plus de 2h pour en sortir.

    Je rentre, dès la sortie de Logroño, dans la région viticole de la Rioja. Les vignes sont de chaque coté du chemin et j’aurais aimé que ce soit la saison des vendanges pour marauder quelques grappes de raisins.

    JeRégions, histoire et découvertes...épisode 3/4. suis accueilli à Belorado par les claquements de becs des cigognes. Sur chaque toit d’églises sont posés d’immenses nids de cigognes. Ils sont en équilibre sur les rebords des clochers et je me demande comment ils peuvent tenir tellement ils semblent instables. Mais pour les cigognes cela ne semble pas poser de problème ; elles vont et viennent pour nourrir leurs progénitures.

     

     

     

     

     

     

     

     

    L’entrée dans El Ganso me fait penser au Mexique. LRégions, histoire et découvertes...épisode 3/4.a chaleur, le soleil qui aveugle, une terre sèche sous les pieds et au bout du chemin, bordé par un muret de pierres, un clocher qui apparaît dans la clarté d’un ciel bleu.

     Nous sommes le 3 juin et je viens de franchir les 50 kms qui séparent Belorado de Burgos. Le bus n°8, dès l’entrée dans la zone industrielle de Burgos, épargne aux pèlerins, qui le souhaitent, les 3 kms d’un interminable boulevard bordé de commerces et d’industries.

     

    Dès l’entrée dans la ville historique on ne peut rater la cathédrale Santa Maria, l’un des plus grands édifices d’Espagne et d’Europe (patrimoine mondial UNESCO). Régions, histoire et découvertes...épisode 3/4.

     

     

     

     

     

    C’est un véritable chef d’œuvre : la pierre ciselée est d’une telle finesse qu’elle me fait penser à de la broderie. Son intérieur est plus austère et ne m’incite pas à payer pour la visiter plus en détails.

    Régions, histoire et découvertes...épisode 3/4.A la sortie de la ville je découvre la porte Santa Maria flanquée de ses immenses statues en alcôve et au sommet de laquelle trône le roi Charles Quint.


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  • "La Via Podiensis"

    Episode 2/2 : de Cahors à Roncevaux.

    Après Cahors, plus loin, c’est le bourg de Montcuq qui suscite tant de boutades…

    De magnifiques pigeonniers tels de petites citadelles bordent le chemin qui me rapproche de Moissac. Régions, histoire et découvertes.Le plus beau cloitre du monde de Moissac (c'est ce que dit le pub!) est vraiment impressionnant. Une architecture parfaite avec les voutes épurées du chemin de prière qui entoure un jardin baigné de lumière. Le calme ambiant de l’abbaye aspire au repos et à la méditation.

     

     

    A la sortie de Moissac le canal latéral à la Garonne est calme, ombragé et se prête à la rêverie. Les marronniers et peupliers qui bordent le chemin m'enveloppent et laissent filtrer une lumière douce et apaisante. Régions, histoire et découvertes. 

     

     

     

     

    Dans le Tarn et Garonne c’est  Auvillar , un des plus beaux villages de France, qui sera une de mes haltes. Régions, histoire et découvertes.Avec sa halle aux grains circulaire et son château qui domine la vallée de la Garonne, cette ville a de quoi charmer le pèlerin.

     

     

    L’entrée dans le Gers me fait découvrir sa gastronomie mais aussi son patrimoine. Lectoure, sur son éperon rocheux et sa Cathédrale, atteste du siège de l’évêché et par ses maisons bourgeoises de la résidence des Comtes d’Armagnac.

    Sur la route, en pleine campagne, appuyé contre la porte de sa maison, Jean, un cultivateur à la retraite, m’interpelle. Je m’arrête et nous échangeons un bon moment sur Compostelle mais aussi sur sa vie. Je le quitte en le laissant  face à sa solitude et à ses souvenirs.

    A Condom je déguste un Armagnac. L’exportation de cet alcool assurera la prospérité de Condom. Mais l’armagnac ne doit pas sa célébrité au port de Condom — qui ne fut créé qu’en 1839 — mais « aux pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Comme les marins, les pèlerins réchauffaient leur corps, soignaient leurs plaies et sublimaient leur foi grâce à quelques gorgées d’« aygo ardente. En quittant la ville, ils emportaient avec eux, aussi bien à l’aller, en descendant vers l’Espagne, qu’au retour, quelques fioles réparatrices. Ce sont donc eux qui portèrent partout en Europe la bonne parole de l’armagnac salvateur (« eau de vie ») et médicinal ».(source : wikipedia.org)

    Régions, histoire et découvertes.Les statues des célèbres mousquetaires d’Alexandre Dumas trônent au centre de la ville.

    Une halte à Lanne-Soubiran en plein pays gascon me fait admirer les magnifiques fermes en ossature bois. Je dormirai dans l’une d’elle pour cette soirée d’étape.Régions, histoire et découvertes.

     

     

     

     

     

     

    C’est ensuite la traversée d’Air sur l’Adour et d’Arzacq-Arraziguet puis je fais une pause dans le Béarn à Pomps où je déguste le Jurançon local.

    Voici maintenant les Pyrénées et la traversée d’un bout du Pays Basque. Régions, histoire et découvertes.Des brebis par milliers égrènent de tâches blanches les coteaux verdoyants. Je m’achète, dans une ferme, un morceau d’Ossau Irati.

     

     

    Le 26 mai j’arrive à St Jean Pied de Port capitale de la Basse Navarre. St Jean fourmille de pèlerins de tout âge et toute nationalité. Régions, histoire et découvertes.Cette ville est le lieu de convergence des différents chemins qui viennent d’Europe et le départ pour Santiago.

    C’est après une bonne nuit de repos que je franchis, sans un dernier regard vers la citadelle, la porte St jacques et prends le chemin de l’Espagne.

    Je ne prendrai pas le chemin traditionnel, celui qui passe par le col Bentarte et le col Lepoeder, pour rejoindre Roncevaux. Je m’engage sur le sentier de la vallée, celui conseillé par l’hôtesse du refuge de St Jean.

    Je ne regretterai pas de l’avoir écoutée. En effet, les pèlerins qui prendront ce jour le traditionnel chemin seront dans la brume et ne verront pas la chaine des Pyrénées.

    Le chemin monte dès la sortie de St Jean et suit la rivière Luzanne. Je traverserai des cours de fermes, petits hameaux et forêts qui me protègeront du soleil. L’arrivée au col de Roncevaux se fera dans le vent mais sous un généreux soleil.

     


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  • J’ai traversé des lieux chargés d’histoire du Puy en Velay, Moissac, Conques, St Jean Pied de Port, Pamplune, Burgos, Léon pour arriver à Santiago. Mais j’ai vu aussi de jolis villages, j’ai rencontré des gens simples et heureux sur ce chemin comme ce paysan dans l’Allier ou cet ermite en Espagne. Chaque instant est un souvenir mémorable, plein de bonheur.

    Voici dans les 4 épisodes (2 en France et 2 en Espagne) qui suivent ce que je garde de ces lieux magiques, perdus, grandioses. Je ne les citerai pas tous tant le chemin en est parsemé.

    « La Via Podiensis »

    Episode 1/2 : du Puy-en Velay à Cahors.

    Régions,  histoire et découvertes.« Le Sauvage en Gévaudan» à 1292m, perdu au sein de la Montagne de la Margeride, est un ancien corps de ferme imposant. Il donne l’impression d’une citadelle protégeant l’accès à un trésor. Il a été transformé en gite d’étape de 21 couchages.

    Plus loin c’est la traversée de l’Aubrac et ses paysages à couper le souffle. Des murets de pierres balisent le chemin et clôturent chaque parcelle de prairie.

    Régions,  histoire et découvertes.

    Un léger vent souffle et fait onduler les milliers de jonquilles qui parsèment les pelouses verdoyantes ou somnolent de magnifiques vaches « Aubrac ». Je m’assois à l’abri d’un muret pour me faire un thé que je déguste dans ce petit paradis ou ruisselle une eau chatoyante et apaisante.

    Plus loin la chapelle St Roch perdue au milieu de nulle part devient un lieu de recueillement mais aussi abri pour le pèlerin fatigué. Son porche est un endroit idéal pour poser son sac et prendre un moment de repos.

    A St Alban sur Limagnole la fontaine au centre du bourg est Régions,  histoire et découvertes.surmontée d’une immense statue de la bête du Gévaudan qui nous dissuaderait presque de s’attarder dans cette région.

    L’arrivée sur le hameau d’Aubrac est impressionnante. Les bâtiments sont massifs avec la Tour des Anglais, son monastère, son ancien hôpital et l’église avec la cloche Régions,  histoire et découvertes.Maria dit « la cloche des perdus »…il ne fait surement pas bon  se retrouver en pleine tempête de neige sur le plateau !

     

    A Saint-Côme d’Olt on rentre en « Pays d’Olt » qui s’étend le long du Lot. La traversée de ce cours d’eau sur le vieux pont à Espalion et les anciennes tanneries qui surplombent le Lot nous plongent en plein moyen âge.

    Régions,  histoire et découvertes.

    A Estaing c’est le château et son pont gothique sur le Lot qui m’inciteront à faire une halte pour déjeuner et profiter du calme de cette bourgade de l’Aveyron.Régions,  histoire et découvertes.

     

     

     

     

     

    C’est avec le soleil, après une matinée de pluie, que je découvre Conques étape majeure sur le chemin de Compostelle. Régions,  histoire et découvertes.L’imposante abbatiale domine le centre du village comme pour protéger ses salles aux trésors et la célèbre statue de Sainte Foy en or massif. Je ne peux rester insensible à la beauté de ce bourg que je quitte par le pont médiéval qui enjambe le Dourdou. Je ne résisterai pas, comme le veut la tradition à chaque passage de pèlerin, de faire sonner la cloche de la chapelle Sainte Foy qui domine le village.

     

     

     

     

    Je ne m’attarderai pas sur la vilaine descente vers Decazeville et la montée à la sortie de cette ancienne ville minière.

    Plus loin, certains villages, comme à Saint-Jean-de-Laur, ont conservé leurs lavoirs très pittoresques. Régions,  histoire et découvertes.Je prends le temps de faire une photo et j’imagine les lavandières à genoux sur ces pierres usées et qui sont affairées à frotter le linge….quel courage !

     

     

    A Cahors le pont Valentré, avec ses tourelles et ses magnifiques arches, est impressionnant. Il reste un passage obligé pour le pèlerin. Régions,  histoire et découvertes.


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  • Matériel est test....sur le chemin!

    Le chemin est long jusqu’à St Jacques de Compostelle : une bonne préparation physique et du matériel adapté sont nécessaires pour affronter le temps, les différents reliefs et surmonter la fatigue.

    Je m’étais préparé à cette épreuve pendant l’hiver. Des sorties en raquettes et ski de randonnée 2 à 3 fois par semaine m’ont réellement mis en condition pour affronter les 1500 kms du chemin vers Santiago. Aucune douleur musculaire (j’ai pris 3 x par jour des granules d’Arnica 9ch …merci papa !) mais par contre des problèmes aux pieds et tendons de la cheville. Le poids du sac et son réglage ont aussi été des éléments sur lesquels je n’avais pas été assez attentif.

    J‘avais fait le choix d’une paire de chaussures (Salomon quest4) pour affronter les différents reliefs du parcours. Chaussures que j’avais étrennées lors de plusieurs sorties en montagne.

    Mais voilà ! J’ai négligé deux choses : la première c’est que les pieds gonflent à la marche sur plusieurs jours et prennent facilement une pointure de plus et la deuxième c’est d’avoir changé les semelles intérieures pour une autre paire en gel légèrement plus épaisse. Ces facteurs ont été fatals pour mes pieds provoquant des échauffements et frottements et apparition d ‘ampoules. Dès la première semaine j’ai été contraint de faire un achat de sandales de marche (100euros) pointure 45 (je fais normalement du 431/3) afin de limiter la « casse » et de soigner mes pieds. J’ai marché plusieurs jours en sandales ce qui a été tout à fait bénéfique et m’a certainement permis de ne pas mettre « pieds à terre » après 6 jours de chemin.

    A Cahors au bout de 15 jours de randonnée je me suis acheté une autre paire de chaussure de marche « Merrell » basses en 44. (135euros !). Je pense que si j’avais trouvé une paire de Lowa je l’aurais achetée. La paire de « Merrell » me permettra d’atteindre Santiago mais le fait d’avoir une tige basse m’a causé quelques petits soucis au niveau des chevilles et des tendons d’Achille. Par deux fois je me suis tordu la cheville droite ce qui a entrainé une inflammation des tendons côté malléole interne. J’ai du me soigner avec des anti-inflammatoires et gel d’arnica. Les inflammations des tendons sont soulagées avec du gel d’arnica et de l’huile essentielle « Gaultherie » (très efficaces pour ce type de douleurs).

    J’ai aussi acheté une chevillère pour maintenir la cheville. Ce traitement a été efficace sans pour autant me guérir complètement. Plusieurs jours de repos voire une bonne semaine auraient été nécessaire je pense pour résorber l’inflammation. Les soins réguliers que j’ai apportés à mon pied m’ont permis de tenir sans trop de gêne et de profiter de chaque journée de marche.

     Pour le sac à dos (Osprey 48l) j’avais fait pas mal de recherches sur internet pour évaluer son contenu et prendre l’avis des blogueurs. Je m’étais fixé un poids maxi de 12 kg eau comprise. J’avais envisagé le camping avec un système d’abri type « Tarp » ce qui me permettait de ne pas porter de tente.

    Dès 6 jours de marche, j’ai envoyé par la poste un colis avec veste de pluie, pantalon, sur-pantalon et sous vêtements. En effet un premier bilan après une semaine m’a fait constater que je n’ai pas utilisé ce matériel. Je me suis ainsi délesté de 1kg400. Le poids de mon sac est descendu à 10 kg. J’ai gardé pour la pluie ma cape (que je n’utiliserai qu’une seule fois sur les 1500kms) et un parapluie (très efficace pluie/soleil) acheté en cours de route. Il faut garder son sac de couchage (utilisé 11 x) nécessaire dans certains gites ou il n’y a pas de couverture mais aussi le « sac à viande » que j’ai toujours utilisé. Ma veste Millet « wind-stopper » était nécessaire principalement le matin ainsi qu’un léger lainage certaines fois en journée. Je suis resté en short une bonne partie de mon parcours (3 premiers jours en pantalon et traversée de l’Aubrac). Chaque jour je lavais mes sous vêtements. Il n’était donc pas nécessaire d’emporter 4 t-shirts 4 paires de chaussettes et 4 slips (j’ai envoyé 1 de chaque à la maison par la poste).

    J’avais fait les réglages de mon sac mais malgré des ajustements en fonction du relief et de la répartition de la charge j’aurai continuellement une douleur à l’épaule droite alors que rien à la gauche. Peut être un problème d’ossature ou le coussinet de la bretelle qui n’était pas assez large. Au bout de 45 jours une formation osseuse est apparue sur l’extrémité externe de l’épaule. Mais bon ! Au cours de la journée cette douleur disparaît. Certainement par habitude on n’oubli le mal ou les endomorphines font leur travail !

    Toujours est il que la capacité du sac (48l) est largement suffisante. J’aurais pu me délester de bricoles comme le GPS (-150g), des sous vêtements (garder 2 tshirts/3 et 2 slips/3) (-100g) , baladeurs (-100g) matelas gonflable (-250g) médicaments (-80g). Je pense que le sac ne doit pas dépasser les 8 kg (sans l’eau). En ce qui concerne l’eau ma gourde de 600 ml avec pipette était presque suffisante avec les points d’eau rencontrés sur le chemin (il fallait bien entendu ne pas oublier de la remplir même si celle-ci était à moitié vide). Je n’ai utilisé que rarement ma réserve d’eau de 75cl que j’avais dans le sac. Je buvais en moyenne 2l d’eau par jour…(je ne compte pas les bières et kawa et autres boissons prises en route). L’hydratation m’a permis d’éviter les crampes et problèmes articulaires.


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